Pour ce support, il s’agit d’une toile de canevas tendue sur un panneau de bois. En le retournant, je découvre le plus beau, l’arrière : Les rabats de la toile de canevas. Une étoffe brute, cousue à quelques endroits et marquée de différentes écritures. Des punaises, en métal, oxydées par le temps.

Les points de couture m’ont fait penser à des cicatrices. Les écritures et numéros, aux registres d’esclaves. La toile textile, à leurs vêtements . Le format, à la photo vue quelques mois plus tôt et gardée pour toujours en mémoire de cette Ainée du Peuple Turkana du Kenya. Photographie extraite de la fabuleuse œuvre de John Kenny.